Petit côté : un Toucan voyageur, un quignon de pain, un ballon porté et un sandwich ovale

La Colombie en pince aussi pour le rugby

Son pays a beau ne pas avoir réussi à se qualifier pour France 2023, cela n’a pas empêché Carlos Tejada de participer à sa première Coupe du Monde de Rugby.

Après avoir joué au centre entre 1996 et 2004 pour les Toucans, l’équipe de rugby de Colombie, Tejada est devenu pendant un temps leur sélectionneur, à la fois en rugby à XV et à sept.

Mais son histoire d’amour avec le rugby a commencé lorsque Hans Rausch, le père fondateur du rugby colombien, est revenu des États-Unis avec un ballon ovale offert par ses camarades de l’université en invitant Medellín à s’initier à « une nouvelle activité pleine d’adrénaline ».

« Être ici, c’est un rêve qui se réalise », a déclaré Tejada (en photo avec sa femme, elle aussi ancienne joueuse de rugby). « Ça fait plus de trois ans qu’on prépare ce voyage. J’avais l’habitude de regarder les Coupes du Monde à la télévision, mais aujourd’hui, ça m’a ouvert les yeux de voir le haka, de vivre la passion des Français pour ce sport, de sentir le soutien des Pumas, l’humilité des Fidji dans la défaite. »

Son voyage en France, où il a retrouvé son mentor Hans Rausch, a d’ailleurs tellement inspiré Tejada qu’il envisage désormais de revenir au rugby. « En tant qu’entraîneur », ajoute-t-il en riant, « mes genoux peuvent à peine survivre à une partie de touch rugby ! »

Javier Bardem, un quignon de pain au Stade de France

De l’acteur Gerard Butler au golfeur Rory McIlroy, ce ne sont pas les stars qui ont manqué dans les travées des divers stades de la Coupe du Monde de Rugby 2023. Pour cette demi-finale, c’est un grand nom de Hollywood qui a honoré le Stade de France de sa présence en la personne de Javier Bardem.

« Le rugby, c’est ma passion », a déclaré l’acteur espagnol à RugbyPassTV avant la demi-finale Nouvelle-Zélande-Argentine. « J’ai joué pour l’Espagne. J’ai commencé à l’âge de neuf ans et j’ai joué jusqu’à 23 ans. J’adorais ça.

« Mon frère Carlos et moi, on nous appelait ’los mendrugos’, c’est-à-dire les quignons de pain. Croyez-le ou non, j’étais pilier, un petit pilier, numéro trois.

« Je dis toujours que jouer au rugby en Espagne, c’est comme être torero au Japon. À l’époque, ça ne représentait rien, mais aujourd’hui, Dieu merci, le rugby bénéficie d’un grand soutien en Espagne.

« C’est mon sport préféré. Les matchs de cette Coupe du Monde ont été d’une qualité incroyable. »

Retrouvez Javier Bardem dans l’émission 'The Big Jim Show' sur RugbyPass TV.

Des ballons portés qui changent tout

Zainab Alema fait voler les clichés du rugby. Afin de saluer ses services rendus à la communauté musulmane du rugby, cette mère de trois enfants a été choisie pour apporter le ballon de la demi-finale Angleterre – Afrique du Sud de la Coupe du Monde de Rugby 2023 par Defender.

Zainab joue au poste de pilier sous le maillot du Richmond RFC et jongle entre le rugby, son métier d’infirmière et sa vie de maman. Elle compte bien représenter l’Angleterre lors de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025.

Elle a permis à de nombreuses joueuses de confession musulmane de jouer au rugby et ainsi suivre ses traces.

Barnes pris en sandwich

Si l’Angleterre atteint la finale de la Coupe du Monde de Rugby, Wayne Barnes ne sera pas au sifflet de la rencontre. Mais l’Anglais peut aujourd’hui être fier d’avoir un sandwich à son nom.

Le ‘Barnsy Bap’ est désormais au menu de The Sandwich Co. pour la somme de 5,50 £ (environ 8€). Ce sandwich contient du pastrami, du coleslaw, des cornichons, du fromage ainsi qu’un combo sauce Bourbon – sauce barbecue, le tout servi dans un pain à burger ovale.

L’arbitre a déclaré, sur les réseaux sociaux : « Je suis comblé. Il y a désormais un sandwich à mon nom. Merci The Sandwich Co. pour ce sublime Barnsy Bap. »

Attention, toutefois, car ça risque d’être difficile de courir avec ça dans le ventre.