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Le rugby dans l'ADN de Tomás Appleton (Portugal)

World Rugby a interrogé le capitaine des Os Lobos avant la rencontre cruciale du vendredi 18 novembre contre les États-Unis, qui décidera de la 20e et dernière équipe qualifiée pour la Coupe du Monde de Rugby 2023.

Le Portugal produit un rugby qui fait plaisir à voir et son capitaine Tomás Appleton espère sincèrement qu'il pourra montrer à un public plus vaste ce dont son équipe est capable en se qualifiant pour la Coupe du Monde de Rugby de l'année prochaine en France.

Le dernier match du Tournoi de Qualification Final, vendredi 18 novembre, contre les Etats-Unis à Dubaï, est présenté comme une confrontation entre des styles différents.

D'un côté, le jeu physique et fermé des US Men's Eagles et de l'autre, une équipe du Portugal qui cherche à faire vivre le ballon dès qu'elle en a l'occasion. La rencontre devrait être passionnante et le vainqueur se retrouvera dans la poule C aux côtés du Pays de Galles, de l'Australie, des Fidji et de la Géorgie.

Avec l'ancien ouvreur des Bleus, Patrice « Bayonne Express » Lagisquet, comme entraîneur principal, il n'est peut-être pas surprenant que les Os Lobos jouent d'une manière agréable à regarder, rappelant certaines des flamboyantes équipes françaises des années 1980 et 1990.

« Je pense que nous avons des ADN différents », répond Tomás Appleton, en admettant les différences.

« Nous voulons vraiment jouer un rugby rapide, ballon en main, et donner à nos arrières toutes les opportunités de s’exprimer.

« Nous sommes assez confiants, je pense, après deux bonnes victoires et après avoir marqué beaucoup d'essais en première phase. C'est vraiment bien pour nous.

« C'est bien d'avoir à nouveau la charnière Jerónimo Portela et Samuel Marques. Je pense que c'est fondamental pour nous, d'avoir un neuf et un dix qui ont l'habitude de jouer l'un avec l'autre.

« S'ils sont en pleine forme, c'est parfait pour nous, et je pense qu'ils sont plutôt en forme en ce moment. »

« Nous savons que les États-Unis ont des arrières très forts et des avants très forts aussi, et qu'ils sont très physiques », ajoute-t-il en portant son attention sur l'obstacle qui se dresse devant son équipe.

« Mais je pense simplement que nous devons nous concentrer sur notre défense et si nous réussissons vraiment bien sur le premier et le deuxième rideau, nous serons en mesure de stopper leur élan. Je pense que ce sera l'une des clés du match. »

Le mélange des genres

Tomás Appleton, dont le nom à consonance anglaise vient de son arrière-grand-père originaire de Manchester, est le pivot de l'attaque portugaise, créant les brèches que les coureurs talentueux qui l'entourent peuvent exploiter grâce à ses échappées au milieu du terrain et ses passes subtiles.

Outre les essais qu'il donne aux autres, il marque également dès qu'il peut, notamment un doublé lors de la victoire contre le Kenya lors de la deuxième journée, ce qui porte son total à 14 essais en 55 sélections.

Les Os Lobos se sont déchaînés samedi dernier, marquant 13 essais au total, tandis que le Kenya s'inclinait sur le score record de 85-0.

Mais la manière dont le Portugal a mis le Kenya en échec en variant son jeu a été la source d'une grande satisfaction pour Appleton.

Le trois-quarts centre de 29 ans n'est que trop conscient que certains de ses instincts offensifs devront peut-être être freinés contre les États-Unis, dans un match où l'on ne gagne pas sur le style, mais par le résultat.

« Nous nous concentrons sur la victoire et parfois, il faut adapter son style de jeu pour gagner », dit-il.

« C'est différent quand vous jouez contre des équipes comme Hongkong ou le Kenya et quand vous jouez contre une équipe qui nous ressemble plus, comme les États-Unis.

« Nous devons être très malins dans notre façon de jouer. Si nous devons jouer un peu plus moche, sans jouer dans nos 22 et pour ralentir le jeu, alors nous le ferons.

« Je pense que nous avons eu un peu de mal ces dernières années sur nos phases statiques, nous avons eu beaucoup de mal avec notre maul.

« Mais je pense que nous avons changé ça et formé nos avants pour qu'ils soient forts sur les phases statiques, surtout sur les mauls.

« C'est beaucoup mieux en ce moment et c'est plus facile pour nous en tant qu'équipe quand notre maul est une arme en attaque, et je pense que nous l'avons montré le week-end dernier.

« Notre talonneur (titulaire) (Mike Tadjer) a marqué trois essais et l'autre talonneur est entré en jeu et a marqué un essai également, donc je pense que c'est plutôt bon. »

Dernière chance

Le Portugal est allé à Dubaï après avoir terminé à la troisième place du classement cumulé du Rugby Europe Championship en 2021 et 2022.

La victoire 42-14 sur Hongkong au premier tour a été suivie d'une large victoire sur le Kenya, et maintenant les Eagles se dressent entre eux et seulement une deuxième participation à la Coupe du Monde de Rugby après les débuts d'Os Lobos en France en 2007.

« Nous n'avons pas réussi à nous qualifier du premier coup, mais nous avons tiré les leçons des matchs décisifs contre la Roumanie et l'Espagne et maintenant nous avons une deuxième chance », affirme Tomás Appleton, le capitaine régulier du Portugal depuis deux ans.

« La dernière fois, nous étions un peu nerveux et pour être honnête cette semaine, nous sommes plutôt calmes et vous pouvez sentir la confiance au sein de l'équipe. »

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