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Le Pays de Galles ne veut rien laisser au hasard

Alors qu'il approche de la fin de son mandat avec les joueuses du Pays de Galles, l'entraîneur de l'attaque Richard Whiffen fait le point sur le tournoi jusqu'à présent et se projette dans la rencontre cruciale de ce week-end face à l'Australie.

Le Pays de Galles ouvrira ce qui devrait être un nouveau week-end explosif à la Coupe du Monde de Rugby 2021 en affrontant l'Australie dans le premier match de la dernière série de matchs de poule au Northland Events Centre à Whangārei ce samedi 22 octobre.

L'équipe de Ioan Cunningham se prépare à affronter l'Australie dans un match décisif qui lui permettra de se qualifier pour les quarts de finale en tant que l'une des deux meilleures troisièmes du tournoi. Mais une victoire contre l'Australie leur garantirait une place en quarts de finale en tant que deuxième de la poule A derrière les Black Ferns.

Le Pays de Galles a remporté son premier match contre l'Écosse, 18-15, grâce à une pénalité de dernière minute de Keira Bevan, mais a subi une défaite 56-12 contre la Nouvelle-Zélande lors de sa dernière sortie.

L'Australie occupe actuellement la deuxième place de la poule A, après une victoire et une défaite en deux matchs.

Lors du premier match, les Australiennes ont perdu 41-17 contre la Nouvelle-Zélande alors qu'elles menaient 17-0. Le deuxième match a été tout le contraire puisque les Wallaroos ont battu l'Écosse 14-12 après avoir été menées 12-0.

EMPECHER L’AUSTRALIE DE GAGNER

L'entraîneur en charge de l'attaque du Pays de Galles, Richard Whiffen, pense que si son équipe parvient à tirer des enseignements positifs de chacun de ses deux premiers matchs et à réaliser une performance plus complète, elle pourra battre les Wallaroos pour la première fois de son histoire et ainsi être maîtresse de son destin.

« Nous considérons ce match comme gagnable. L'Écosse les a poussées dans leurs retranchements, mais on voit aussi comment elles ont commencé contre les Black Ferns lors du premier match. Elles présentent certainement une menace, mais de mon point de vue, il y a des possibilités pour nous de leur imposer notre jeu et d'essayer d'avoir une combinaison de nos deux dernières performances », dit-il.

« Contre l'Écosse, nous les avons mis au défi avec le ballon ; contre la Nouvelle-Zélande, nous les avons mis au défi en attaque. Si nous parvenons à trouver un bon équilibre entre les deux, nous aurons certainement assez de moyens pour aller gagner le match.

« En fin de compte, en ce qui nous concerne, c'est tout ce sur quoi nous nous concentrons. La différence de points et ce genre de choses peuvent entrer en ligne de compte, mais comme nous jouons le premier match de tout le week-end, c'est quelque chose que nous ne pouvons pas maîtriser. C'est pourquoi nous devons aller jouer avec l’ambition de gagner le match et de les empêcher de jouer comme elles l’entendent. »

« L'objectif que nous nous étions fixés en débutant de tournoi était de sortir de la phase de poule et nous sommes encore en capacité d'y arrive », ajoute-t-il.

« Toutes nos actions et tous nos efforts seront dirigés vers la réalisation de notre meilleure performance jusqu'à présent contre l'Australie et, avec un peu de chance, ça sera suffisant pour nous qualifier pour les quarts et rester une semaine de plus. »

L’IMPORTANCE DE LA FINITION

L'une des évolutions du Pays de Galles d'un match à l'autre est le nombre de pénalités concédées, qui est passé de 18 contre l'Écosse à 8 la semaine suivante.

Cependant, Whiffin estime qu'il faut encore travailler sur la façon de transformer les occasions offensives prometteuses en points.

« Nous avons été satisfaits de la façon dont nous sommes entrés dans les 22, nous avons eu huit occasions nettes à cinq mètres (contre la Nouvelle-Zélande), mais notre finition et notre exécution n'étaient pas au niveau », indique-t-il.

« Pour faire le parallèle avec le golf, nous avons très bien conduit la balle, mais nous n'avons pas réussi à terminer les coups.

« Nous avons essayé de mettre la pression sur les Kiwis avec notre pack d'avants et elles ont réussi et elles ont avancé.

« Mais ce sur quoi nous devons travailler, c'est le perfectionnement de notre exécution, surtout dans la partie haute du terrain. Nous avons laissé échapper des points, comme lors du match contre l'Écosse.

« En fin de compte, l'essentiel pour nous est de renforcer un peu notre jeu et de franchir un peu plus la ligne blanche. »

UNE NOUVELLE MISSION

Une fois le tournoi du Pays de Galles terminé, Whiffin rentrera au Royaume-Uni pour une courte pause en famille avant de retourner en Nouvelle-Zélande pour prendre ses nouvelles fonctions d'entraîneur de l'attaque des Highlanders.

Les Highlanders ont terminé à la dernière place des équipes néo-zélandaises lors de la dernière saison de Super Rugby et se sont tournés vers Whiffin pour trouver une nouvelle source d'inspiration.

« Les gars disent que je suis leur premier Anglais ; les Crusaders ont eu Mark Jones et ROG (Ronan O'Gara), évidemment, ces deux dernières années. C'est une énorme opportunité et j'ai très hâte d'y être », assure-t-il.

« Peut-être que les Kiwis commencent à réaliser qu'ils ont besoin d'un peu plus de l'influence de l'hémisphère nord.

« Je sais qu'ils envoient leurs entraîneurs en Europe et qu'ils les font revenir, mais Derms (Clarke Dermody), l'entraîneur principal, a expliqué que la raison pour laquelle il m'a choisi était que j'avais quelque chose d'un peu différent de ce à quoi ils étaient habitués.

« J'ai hâte de m'y mettre. C'est une opportunité que j'ai acceptée d'emblée.

« Le Super Rugby a toujours fait partie intégrante de mon éducation rugbystique, que ce soit en le regardant à la télévision quand j'étais enfant ou en étudiant la compétition en tant qu'entraîneur. »

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