Pour la pilier des Black Ferns Aleisha-Pearl Nelson, la Coupe du Monde de Rugby 2021 est un cadeau pour les siens
La pilier des Black Ferns Aleisha-Pearl Nelson est convaincue que la Coupe du Monde de Rugby 2021 sera l'occasion de remercier sa famille pour le « temps, le sang, la sueur et les larmes » qu'elle a investis dans sa carrière.
Aleisha-Pearl, qui a quitté le banc lors de la victoire de la Nouvelle-Zélande sur l'Angleterre en finale de la RWC 2017, a été retenue dans l'équipe des Black Ferns pour leur tournée en Angleterre et en France.
La joueuse de 31 ans admet qu'il y a « encore beaucoup de travail à faire » avant d'être sûre que sa place soit confirmée dans le groupe pour leur Coupe du Monde de Rugby organisée à domicile.
Throwback to last week's training camp in Tauranga 🖤#LoveEveryMinute pic.twitter.com/IJPBQIQgTp
— Black Ferns (@BlackFerns) October 10, 2021
Mais, à moins d'un an du coup d'envoi de la RWC 2021, qui se déroulera en 2022, Aleisha-Pearl Nelson confie que le fait de jouer dans le mythique Eden Park serait plus qu'un moment exceptionnel pour elle.
« Ce serait même plus important pour ma famille que pour moi, car ils ont fait tellement pour moi », explique-t-elle à World Rugby.
« En fait, beaucoup de gens ont consacré du temps, du sang, de la sueur et des larmes pour que je sois là où je suis aujourd'hui.
« Donc, ce serait comme rendre la pareille à tous ceux qui ont été présents tout au long du chemin. J'espère que le fait de me voir jouer à la maison les rendra fiers. »
Prête à relever le défi
La RWC 2021 débutera le 8 octobre 2022, lorsque les Néo-Zélandaises seront en tête d'affiche d'une journée exceptionnelle à l'Eden Park, face à l'Australie.
Aleisha-Pearl Nelson connaît bien la pelouse de l'Eden Park, puisqu'elle y a joué à plusieurs reprises avec son équipe de la Farah Palmer Cup, les Auckland Storm.
« Cela aurait beaucoup d'importance pour moi de participer à la RWC 2021, avec tout le travail, les sacrifices, les hauts et les bas que cela implique », affirme-t-elle.
« Courir dans l'Eden Park pour le [match] d'ouverture sera le moment où je réaliserai que tout cela en valait la peine et que j'ai réussi.
« Malheureusement pour moi, pour le moment, je n'y suis pas encore, il n'y a aucune garantie - ce qui veut dire qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. C'est un défi que j'ai accepté et que je suis prête à relever.
« L'Eden Park a une histoire incroyable, quelle que soit l'équipe ou le format qui y a été joué.
« C'est toujours quelque chose de spécial de jouer sous le maillot noir, surtout dans un stade qui est la base de mon équipe, les Auckland Storm.
« Mais, je pense que plus encore, il s'agit du pays, de nos whānau, de nos amis et de nos supporters qui pourront enfin voir les Black Ferns dans une Coupe du Monde à la maison. »
« L’objectif ultime, c’est la RWC 2021 »
Les Black Ferns intensifieront leurs préparatifs pour la RWC 2021 à la fin du mois en affrontant l'Angleterre lors du premier des deux matchs contre les Red Roses, avant de se rendre en France pour affronter les Bleues lors de deux week-ends consécutifs.
L'entraîneur Glenn Moore a sélectionné un groupe de 34 joueuses pour la tournée, dont 12 débutantes potentielles. Aleisha-Pearl Nelson affirme que les pensées sont focalisées sur cette tournée, même si le compte à rebours de la Coupe du Monde de Rugby s'accélère.
« L'objectif ultime, c’est la Coupe du Monde de Rugby 2021. L'excitation monte dans le camp des Black Ferns pour nous toutes, mais surtout pour toutes les nouvelles têtes qui arrivent dans le groupe », constate la joueuse.
« Je pense qu'elles découvrent que ça pourrait devenir une réalité et ça les motive encore plus, mais nous devons d'abord nous concentrer sur notre tournée à venir.
« Nous avons encore énormément de travail à faire pour être dans la meilleure position possible lors de la RWC. »
Aleisha-Pearl pense aussi que le tournoi de l'année prochaine peut aider à stimuler la croissance déjà impressionnante du rugby féminin en Nouvelle-Zélande.
« Le rugby féminin se développe très rapidement, mais quel meilleur moyen d'inciter les Néo-Zélandaises à jouer que de présenter un rugby de classe mondiale à la maison », souligne-t-elle.
« Ça rend les choses plus concrètes pour tout le monde, c'est possible. Je suis originaire de Northland [et] j'ai dû déménager pour avoir des possibilités dans le rugby, alors j'espère que des régions comme la Nouvelle-Zélande seront en mesure d'offrir des possibilités à nos compatriotes.
« J'espère que les gens se rendent compte que le rugby est une voie à suivre. »
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